• Nous sommes au Parc Torres Del Paine pour un volontariat d'un mois. Notre première mission est la suivante : parcourir "Valle Francès" à la recherche d'orchidées pour un inventaire scientifique...

    Début de la ballade, le vent souffle sur le lac Nordenskjöld

    Le parc national Torres del Paine

    On prend un peu de hauteur et entrons dans "Valle Francès"

     Voilà le mirador avec vu sur le glacier

    Le parc national Torres del Paine

    Une des particularités du Parc, ce sont ces montagnes bi ou tricolores

     Panorama au bout de la vallée

    Le parc national Torres del Paine

    Le temps n'est pas au top, mais ça reste magnifique

    Le parc national Torres del Paine

    Petit détail de la montagne, avec un petit glacier

    Le parc national Torres del Paine

    Au secours !!! Un requin

    Le parc national Torres del Paine

     Une petite pause pour vous présenter l'équipe de chercheurs

    Le parc national Torres del Paine

     Au milieu Caroline, la coordinatrice de l'asso AMA Torres Del Paine

    Le parc national Torres del Paine

    On profite du paysage au mirador Britanico, au bout de la vallée, avant de redescendre

    Le parc national Torres del Paine

    Passage par un pont suspendu...

    Le parc national Torres del Paine

    La vue du pont, qui balance fort à cause du vent...

    Le parc national Torres del Paine

    Du pont, on lève les yeux, et on aperçoit le glacier Francès

    Le Parc Torres Del Paine

    Le soleil tombe sur Cerro Paine Grande (3050m), point culminant du parc...

    Carte du Parc National de Torres Del Paine


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  • Volontariat à Ama Torres Del Paine

    On part sur les sentiers pour leur faire une beauté... 

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    Un peu de caillasse pour boucher une flaque 

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    Un repos bien mérité avant de partir à la chasse aux orchidées

     Volontariat à Ama Torres Del Paine

     Le GPS est prêt, nous pouvons y aller...

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    On compare, on mesure, on note... 

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    On prend en photo pour identifier l'espèce 

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    Thierry en pleine action 

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    Et voilà le résultat... Fanée, mais ça reste une orchidée ! 

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    Caro, notre coordinatrice est ravie de tomber nez à nez avec cette orchidée ;-) 

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    On regarde en bas au cas où elles se seraient cachées là... 

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    Retour à l'atelier... On va en scier... 

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    Attention, le rabot va faire plein de copeaux... 

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

     Il faut toujours rester concentré, un accident est vite arrivé !

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    À Thierry de s'essayer à la scie sauteuse...

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    Et Justine, qu'est-ce que t'en ponces ? 

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    Fais pas cette tête Béa, tout va bien se passer ! 

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    Fanny, met tes bouchons, ça va faire du bruit... 

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    On arrête de copier... En même temps Marco est le meilleur ! 

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    Chacun fait sa petite pancarte "zona en recuperacion" pour bloquer les sentiers alternatifs

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    On garde cette photo pour le calendrier de 2013 ? 

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

     Il faut graver les écritures sur les panneaux...

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

     Le travail est fini, c'est joli, non ?

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

    Un p' ti clou pour restaurer une passerelle 

    Volontariat à Ama Torres Del Paine

     Et c'est l'heure de réfléchir aux prochains projets...


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    Samedi, 13h30

    C'est décidé, nous partons aujourd'hui pour 5 jours de rando, 5 jours pour affronter le grand circuit du parc, celui qu'on appelle le O car il a la forme de cette même lettre. Avec les filles, nous décidons de prendre de l'avance car nos sacs sont lourds, chargés de nourriture et de l'équipement nécessaire. Les garçons nous rejoindront ensuite, Thierry est parti chercher des vivres supplémentaires à Puerto Natales.

     

     

    Ils seront accompagnés de Bruno, recrue de dernière minute que nous avions rencontré à Esquel, perdu de vue à El Chaltén et que nous avons retrouvé il y a deux jours à l'Hôtel du Parc.

     

    Le chemin jusqu'à Seron est facile, 12km, 4h de marche prévue et une centaine de mètres de dénivelé. Nous y allons tranquillement, sachant que les jours suivant ne seront sûrement pas aussi faciles. Arrivées au camping, le refuge est fermé comme prévu. Comme il n'y a pas de douche, je décide de faire un brin de toilette dans le « rio » d'à côté, armée de mon gant, mon savon et tout mon courage.

     

    20H30 tapantes, Thierry entre au camping. Les autres ne se font pas attendre longtemps. Portant des sacs plus lourds que les nôtres, ils ont réussi à réduire les 4h de marche prévisionnelles en 2 petites heures et demi. Après un bon repas, nous partons nous coucher sous les étoiles, laissant présager un temps clément pour l'étape suivante.

     

              

     

    Dimanche, 9h

    Le lendemain, nous remballons vite fait. 18Km et 6h de marche nous attendent. Je suis dans une forme olympique (comme souvent lorsqu'il y a peu de dénivelé). Après un début de rando assez calme, le vent nous retrouve malgré tout. Nous troquons les chapeaux de soleil et les lunettes contre la bonne vieille GoreTex. Les paysages sont magnifiques et nous prenons le temps de les contempler.

    Chacun avance à son rythme dans notre petite équipe de 6. 

    Nous nous retrouvons tout de même pour manger ce que nous a donné le chef du resto en bas. Le froid nous fait reprendre la route. Nous arrivons tranquillement à 17h dans un camping au milieu d'une prairie. 

     

    La dernière descente est ardue mais je suis ravie de l'endroit. En plus, nous ne payerons pas, grâce à Andrès, l'ami de notre coordinatrice, qui connaît beaucoup de monde dans le parc et qui nous en fait profiter. La douche extérieure étant jugée trop rude pour les filles par le chef du refuge, nous sommes autorisées, moi et les copines à nous doucher à l'intérieur. Je crois que les garçons garderont un fort souvenir de leur toilette de ce soir là, marquée par l'injustice (mais comique) de la situation et le froid glacial de l'eau. La soirée se termine sur une partie de ping-pong avec le gardien après qu'il nous ait offert la soupe, pour tout le monde cette fois...

    Lundi, 9h

    Notre troisième jour sera l'étape la plus facile. 9 km seulement et 4h de marche. Nous décidons de partir tôt pour arriver le midi au camping Perros et profiter de l'après-midi pour nous reposer.

     

    Le chemin est assez facile, petit sentier dans les bois presque sans monter ni descente. Nous restons silencieux pour tenter d'apercevoir un « huemul », cervidé en voie de disparition mais qui subsiste dans le parc. Mais ce ne sera encore pas pour cette fois-ci. Les derniers km nous paraissent très long.

     

     

                 

    Après la forêt, nous arrivons sur une étendue de cailloux et de rochers, dominée par une montagne se terminant par un glacier. Il fait très froid, il y a beaucoup de vent et, malgré la beauté du paysage, la faim commence à me tenailler sérieusement alors je continue.

    Il est 15h quand nous arrivons à destination. Le camping est sous les bois, il n'y a que des douches froides, des toilettes pas très propres et des gérants qui fument... beaucoup. Malgré cela, un abri de fortune nous attends mais le poêle à l'intérieur est éteint. Aurélien est à moitié malade, il part se coucher tout de suite après manger. Je le rejoins peu après, il y a beaucoup de vent, rien de tel qu'une bonne sieste pour se remettre !!

    Nous attendons notre étape du lendemain avec quelques appréhension. 22km et 650 mètres de dénivelé nous attendent avec le passage d'un col. Impossible de savoir le temps que cela va nous prendre, les informations ne sont pas les mêmes partout... Le soir, nous nous couchons tôt mais en ayant chaud ! Les garçons ont réussi tant bien que mal à allumer le poêle, grâce à mon aide indispensable...

     

    Mardi, 6h30

    Tutututututututu le réveil sonne. Il est 6h30, il fait encore nuit, on remballe les tentes à la lampe frontale. Aurèl est parti faire cuire l'avoine et l'eau pour le thé alors je me bats avec le vent pour plier la tente. Nous avons de la chance, il ne pleut pas ! A 8h nous sortons du camping. Mais ça commence mal, le sentier est peu entretenu et nous devons enjamber des troncs d'arbre et sauter des rivières remplies de boues. Avec Fannie, nous en profitons donc pour râler un maximum sur la CONAF (l'organisation qui s'occupe de l'entretien du parc). Je manque de tomber plusieurs fois mais ce n'est vraiment pas le moment alors on redouble de prudence.

    Plus tard, la forêt se raréfie, le chemin est maintenant caillouteux mais le vent est revenu et se fait de plus en plus fort. Nous apercevons le col que nous avons à monter. Nous devons maintenant nous arrêter régulièrement car les bourrasques sont trop fortes et pourraient nous faire tomber. 

    Les garçons sont partis devant, mais Béa, notre dernière arrivée au volontariat est derrière alors nous tentons de l'attendre. Nous finissons par l'apercevoir mais il fait tellement froid que nous décidons de continuer. D'autres personnes la suivent sur le chemin, elle n'est donc pas seule en cas de problème. Lors d'un arrêt, ma polaire pourtant bien attachée sur le haut de mon sac s'envole.

     

     

    Je jure, râle, crie tout en courant pour la rattraper. Mais du coup, j'ai perdu Fannie de vue. Je reprends mon chemin tant bien que mal, en m'arrêtant régulièrement pour manger (quand même) une petite barre de céréales ! L'arrivée au col est terrible. Je n'ai aucune idée de la vitesse du vent mais il souffle suffisamment fort pour empêcher d'avancer.  

     

    Je m'arrête en espérant une accalmie. En vain ! La capuche jusqu'au dessus du nez me permet de respirer, j'avance aussi rapidement que je le peux en me répétant « ça va aller, ça va aller ». Tout à coup, dans la descente après le col, le vent se calme. J'enlève ma capuche et regarde aux alentours. 

    Devant moi, aussi improbable qu'inespéré, à moitié voilé par le brouillard et la pluie, se dresse un monstre de glace qui s'étend à perte de vue. Cette vision me fait l'effet d'une grande claque et calme toute l'exaspération et la peur que j'ai accumulé en passant le col. Le silence qui règne après le vent accentue encore le grandiose de la situation.

    Un peu plus bas, je retrouve toute l'équipe, sauf Béa qui était derrière moi. Nous décidons de l'attendre. Elle arrivera une demi-heure plus tard, toujours avec le sourire et deux énormes bâtons qui l'aident à marcher.

    Il n'est que 10h30 et j'ai l'impression que nous sommes déjà en fin de journée tellement l'épreuve a été rude ! Nous décidons de nous arrêter au camping Paso pour manger après une descente qui nous paraît interminable, glissante et pluvieuse, et qui nous permet une fois de plus de râler tout ce qu'on peut ( « mais il est où ce p... de camping ? », « ils me paraissent bien long ces 1,5km... »). La pause du midi nous permet de retrouver le beau temps. Une chance car le glacier est bien plus beau sous le soleil. Le reste du chemin me paraît très facile. Nous nous arrêtons souvent pour observer ce fantastique paysage. Malgré tout, c'est ma première vision du glacier après le col et sous la pluie qui me semble encore aujourd'hui la plus impressionnante.

    Nous croisons plusieurs personnes qui nous disent que nous sommes très courageux d'avoir passé le col ce matin, et là, je me sens fière de moi !

                                  

    Après quelques passages sur des échelles, nous arrivons au refuge Grey vers 19h. Nous sommes parti du Perros ce matin à 8h, nous avons donc marché à peu près 10h et les courbatures du lendemain nous le rappelleront aisément...       

      

                                                  

      

    Mercredi, 8h30

    Dernière étape de notre périple. Nous devons être au refuge Cuernos ce soir pour reprendre le travail demain matin. Pour y arriver, il nous reste 25km. Ça va être dur mais la perspective d'une bonne douche et d'un vrai repas me motivent. Et puis, ça ne peut pas être pire que la veille ! Dans la matinée, le soleil nous permet de profiter des derniers points de vue sur le glacier.

     

    Nous arrivons rapidement sur la partie du parc qui a brûlé en Décembre dernier (un bête accident de papier toilette brûlé par un randonneur, qui a tout de même cramé 18000 hectares). Paysage désertique et triste, il ne reste plus grand chose de la végétation encore présente il y a quelques temps. (voir le reportage sur l'incendie) Nous mangeons au Paine Grande qui n'a pas brûlé avec le reste. Nous arrivons à la fin de nos vivres, il est temps d'arriver. Mais pour cela, il nous reste encore 13km à faire en une après-midi. Les garçons sont partis devant car ils veulent être arriver pour la « once » (le goûter). Moi aussi j'aimerais bien mais je suis drôlement fatiguée ! Je décide de le tenter quand même et je tire sur mes jambes. Une bonne moitié du chemin consiste en la partie la plus facile du parc. Aucun dénivelé et un chemin très agréable qui me permet d'observer los Cuernos et les lacs en contrebas. 

     

    Il fait un temps magnifique et je pousse même jusqu'à me mettre en T-shirt ! J'avance vite, la motivation de la douche et du goûter me donnent des ailes je crois bien. La dernière partie du chemin, nous la connaissons par cœur car nous avons travaillé dessus. Une ou deux descente ardues qui débouchent sur la plage d'un lac aux couleurs magnifiques. Je m'y arrête 5 minutes et je reprends la route pour la demi-heure qu'il reste.

     

     

    A 17h40, je passe la porte du refuge. J'ai mis 3h pour faire les 13km, les garçons sont drôlement impressionnés. N'empêche que je payerai cet exploit jusqu'à la semaine suivante : crevée et avec des courbatures partout ! Mais j'ai gagné mes tartines de once, la douche chaude et le repas préparé par Luis...

     

     

     

    Les autres ne tardent pas à rentrer non plus. Bruno est resté un peu plus haut au camping pour visiter la Vallée Francès qu'il n'a pas encore vu. Fannie repart le lendemain pour aller à Buenos Aires. Nous restons à quatre pour travailler encore 11 jours sur les sentiers. C'est déjà fini mais comme disent tous les T-shirt en vente dans les refuges : « I survived to the O ».


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