• Depuis presque 10 jours maintenant, nous travaillons pour l'association « Rayo de Sol », créée par une retraitée française encore pleine de « peps ». L'objectif est simple : vendre dans la rue du pain français, fabriqué par un boulanger français vivant sur place, pour subventionner une crèche située dans l'un des quartiers pauvres d'Arequipa. Pour notre premier jour, nous sommes accueillis par Eduardo, le président péruvien de l'association. Nous sommes vendredi et il nous explique que nous devons participer dès le lendemain à deux ferias, l'une est une sorte de marché bio qui a débuté au mois de Mars et qui se déroule tous les samedis, l'autre est une fête exceptionnelle dont le but est de présenter les produits gastronomiques de la région. Lever 6h30 le lendemain donc. A la feria bio, nous rencontrons Gino, un ami d'Eduardo qui vient l'aider dans l'association lorsque son boulot lui en laisse le temps. Après un premier boom entre 7h et 9h, la vente se calme jusque 11h, où les derniers retardataires finissent notre stock. D'autres volontaires nous rejoignent et prennent le relais alors que nous nous rendons à l'autre feria, quelques pâtés de maison plus loin. Cette seconde fête est beaucoup plus animée, il y a de la musique, des démonstrations de danse et surtout beaucoup de petites choses à goûter et à boire, entre autres le fameux ceviche péruvien (poisson cru cuit dans le citron), et le rocotto relleno, sorte de piment fourré à la viande. Entre deux ventes de petits pains, nous en profitons pour observer les danses locales. Cette seconde fête se terminera vers 18h. Tous les volontaires se rejoignent alors pour manger quelque part et sortir un peu. Cette sensation d'appartenir à une grande famille et d'être un peu « intégrés » au pays nous fait du bien. Enfin, nous nous sentons utile à quelque chose. Le rôle de « simple » touriste nous a en effet pesé en Bolivie et nous regrettons de ne pas avoir trouvé de volontariat et rencontré ainsi plus de locaux.
    Le lundi suivant, Aurèl se lève à 6h30 pour aller faire une livraison. Ce sera mon tour le lendemain. Nous partons ensuite vers le centre aux environs de 8h30, chargés de nos cagettes remplies de pains au chocolat, croissants, baguettes, torsades et pains au raisin. Les habitants d'Arequipa connaissent pour la plupart l'association et achètent du pain ou des viennoiseries facilement. De plus, ici, tout le monde peut vendre dans la rue sans avoir besoin d'autorisation particulière, ce qui nous simplifie grandement les choses ! En même temps, les locaux en profitent pour nous demander d'où l'on vient et ce qui nous amène là. Ce contact est particulièrement agréable, certains nous remercie pour ce que l'on fait, d'autres sont plus sceptiques mais tous veulent discuter et partager un moment. Certains, dont Eduardo, nous proposent même de nous faire visiter la ville, nous faisant découvrir ainsi les fêtes locales, la gastronomie et l'alcool de la région : le pisco !
    Les ventes se terminent généralement vers 11h30, parfois plus tôt, parfois plus tard. Nous remontons ensuite à l'association pour manger et nous occuper des enfants s'il le faut. Souvent, il faut se charger de la sieste car la professeur de l'après-midi doit également faire les devoirs avec les grands. Nous retrouvons donc un contact avec des petits, essayant de les comprendre et de nous faire comprendre à l'aide d'une langue qui n'est pas la nôtre. Nous restons également quelques matinées laissant les autres volontaires aller faire la vente de pain. Ceci nous laisse du temps pour connaître mieux l'équipe éducative et les classes.
    Malgré tout, il est presque déjà temps de partir, ces deux semaines ont une fois de plus passé très vite. Nous allons retrouver Amélie et Nico pour visiter le sud péruvien durant trois semaines. Cependant, nous n'excluons pas la possibilité de repasser par ici. D'autant plus que les volontaires se font plus rares en cette période, les vacances sont terminées en Europe et il y aura donc du travail à fournir. Cela impliquerait de rater quelques lieux touristiques mais ceci serait probablement largement compensé par les rencontres que nous ferons. En attendant, nous profitons de nos derniers jours ici et surtout de notre dernier petit déjeuner aux petits pains au chocolat, croissant et baguette !

    En volontariat, à Arequipa

     

    En volontariat, à Arequipa

     

    En volontariat, à Arequipa

     

    En volontariat, à Arequipa

     

    En volontariat, à Arequipa


    5 commentaires
  • Rayo de sol 2

    C'est le matin qui se lève sur Alto Cayma,

    Rayo de sol 2

    et sur l'incroyable volcan Chachani.

    Rayo de sol 2

    Il est 6h30 et il faut aller livrer le pain au petit épicier en haut des escaliers.

    Rayo de sol 2

    Ensuite, deux des volontaires partent en taxi avec le boulanger pour vendre le pain dans le centre.

    Rayo de sol 2

    Euh, pas ce taxi là, non...

    Rayo de sol 2

    Pains au chocolat, torsades, croissants, escargots ou baguettes, tout doit disparaître!

    Rayo de sol 2

    On compte donc sur l'aide de Stephen (et Elise)...

    Rayo de sol 2

    de Nico (et Amélie), venus seulement pour 15 jours mais qui se sont dévoués une matinée...

    Rayo de sol 2

    de lui, qu'on ne présente plus...

    Rayo de sol 2

    et de son inséparable collègue!

    Rayo de sol 2

    Pendant ce temps, il y en a qui travaille (vraiment)

    Rayo de sol 2

    avec les petits enfants.

    Rayo de sol 2

    Divisés en trois classes en fonction de leur âge (3, 4 et 5 ans),

    Rayo de sol 2

    il faut assurer tous les temps de la vie quotidienne également: le goûter

    Rayo de sol 2

    le lavage des mains

    Rayo de sol 2

    et la récréation (le moment qu'on préfère, nous, les volontaires!)

    Rayo de sol 2

    La secrétaire, Isela, s'occupe des formalités administratives et de bien d'autres choses!

    Rayo de sol 2

    C'est la fin de l'après-midi, il est temps de repartir à la maison.

    Rayo de sol 2

    Le centre se vide et Francisco arrive pour veiller sur lui jusqu'au lendemain matin.

    Rayo de sol 2

    Nous montons sur la terrasse pour profiter du coucher de soleil sur le (bidon)ville.

    Rayo de sol 2

    Puis nous rejoignons Eduardo, le directeur de l'association pour une petite séance karaoké.

    Rayo de sol 2

    Il se fait tard, rentrons dormir, demain il faut se lever tôt pour aller travailler!

    Rayo de sol 2

    Et pour finir quelques sourires, qui feront l'objet d'une exposition à notre retour...


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