• Les conditions de voyage étant ce qu'elles sont, il me semble important de relater certains conseils et épisodes de ma vie de fille pendant ce voyage.

    Tout commence lors de la préparation du sac. Malgré le fait qu'elles prennent énormément de place, plusieurs choses semblent nécessaires, notamment :

    - un nombre de tampons conséquents, autant qu'il en faudrait pour un an (sur les conseils de la doctoresse de Pasteur où nous avons fait nos vaccins, car, selon elle, « il n'existe pas beaucoup de protections hygiéniques en Amérique du Sud ". En réalité, j'en ai vu quand même mais bon...)

    - un rasoir solide muni de recharges (mais pas trop non plus)

    - après mûre réflexion, l'épilateur sera également de la partie malgré les doutes concernant sa possible utilisation (les prises de courant seront-elles les mêmes qu'en France ? N'est-ce pas trop lourd à porter?)

    - les innombrables plaquettes de pilules pour un an (leur nombre ayant été vérifié par maman juste avant le départ :-))

    - une toute petite bouteille de shampoing (merci loulou pour les cadeaux de Noël, les rasoirs sont restés à la maison mais la bouteille de savon s'est révélée essentielle!)

    Sont restés en France, car considérés comme inutiles :

    - le déodorant

    - le maquillage (déjà non utilisé en France, mis à part pour les fêtes de Noël)

    - la crème dépilatoire et les bandes d'épilation, le rasoir et l'épilateur étant déjà bien suffisants

    - les éventuelles serviettes hygiéniques (trop compliqué pour s'en débarrasser)

    - les boucles d'oreilles et autres bijoux (« on en trouvera là-bas »)

    - la brosse à cheveux (je compte un peu sur mes cheveux pour se discipliner tout seul!)

    - le miroir (on peut se voir sur les photos...).

    Pendant le voyage (qui ne fait que commencer), les diverses questions que je me posais au départ se sont rapidement matérialisées. Le rasoir est apparu nécessaire car utilisable en toutes circonstances (sans électricité, sans eau ou presque et... sans lumière, c'est également possible!!!). L'épilateur s'est également révélé utile mais un grand merci à Annabelle sans qui je n'aurais jamais pu le brancher (pour explication : c'est elle qui m'a prêtée l'adaptateur...). Néanmoins, ici, à Altos del Condor, les seules prises électriques utilisables étaient situées dans la pièce commune (donc où il y a toujours la famille au moins, voire des touristes en plus!). Je m'étais donc résolue à me lever à 5h du matin pour m'épiler sans déranger personne lorsqu'Aurélien a déniché une petite prise fonctionnelle un peu plus loin dans le jardin. L'épilation en pleine nature au moment du coucher du soleil (en plus!) s'est révélée... orgasmique (bien mieux qu'à la maison finalement).

    Les rididis, c'est autre chose. Il faut bien réfléchir sachant que plusieurs paramètres entrent en cause : l'absence de toilettes à notre campement, l'absence de poubelles fermées et l'impossibilité de jeter quoi que ce soit dans les toilettes en bas (fabriqués maison donc rejets dans la nature...). L'astuce était donc de se balader avec une petite poubelle de sac à dos, bien fermée, dont le contenu était jeté le soir dans un sac plastique à notre campement.

    Cependant, étant donné que cela demande beaucoup de réflexion, je me suis vite résolue à suivre les conseils de la doctoresse de Pasteur : prendre trois plaquettes de pilules d'affilé pour n'avoir mes règles qu'une fois tous les trois mois. Cela a au moins un avantage, celui d'utiliser moins de protection (j'avais peur d'être à court à un moment de l'année).

    Une dernière chose : avec la vie en camping, j'ai vite oublié les soins après-shampoing, crèmes et compagnies. L'objectif est de réussir à se laver les cheveux en un seau pour garder le reste pour se laver le corps (impossible de sortir dehors nu pour aller rechercher un seau, il y a du monde quand même...). Avec ce type de lavage et en l'absence de brosse, j'ai l'impression que mes cheveux vont vite devenir une jungle dans laquelle je n'aurais plus aucun pouvoir...

    On compte donc sur vous pour vérifier sur les photos de quoi on a l'air et n'hésitez pas, allez-y sur les commentaires :-)

    Justine 

     


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  • En écoutant une petite chanson de Moriarty, je pense à notre journée d'aujourd'hui et à vous ! J'espère que vous allez bien. Ici la vie est chouette et très tranquille. Les gens vivent bien même s'ils ne gagnent pas des fortunes et tout le monde semble avoir le temps. En Argentine, nous avons la réputation d' « aimer le travail » et c'est vrai que ça donne à réfléchir quand on voyage comme ça.

    David (Altos Del Condor), celui avec qui nous passons le plus de temps, me demandait ce matin quel avenir on s'imaginait, si les gens étaient optimistes pour le futur en France en ce moment. Je me suis rendue compte que ça n'était pas du tout le cas et ça fait presque mal cette constatation... Que nous est-il arrivé pour tomber si bas et surtout pourquoi d'autres pays réussissent là où nous échouons totalement ? D'autres pays qui, bientôt seront des exemples pour l'Europe, qui donnait pourtant tellement d'espoir il y a quelques années ? Des pays où ne serait-ce que l'accès aux soins est gratuit pour tous et même pour ceux « qui ne sont pas d'ici », chose que je n'imaginais même pas possible parce qu'on nous a fait croire que ca n'était pas possible sans doute...

    A réfléchir donc. Il y a des solutions et voyager donne envie d'y (re)croire, chose que j'avais oublié je pense, dans le tumulte de la vie française...

     

     


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  • Et oui, ce blog est sans frontière...

    Alors, nous vous proposons une petite recette qui fera aimer les aubergines à tout le monde.

    Recette des Aubergines façon "Condor"

    Pour un kilo d'aubergines.

    Couper les aubergines en rondelles.

    Dans une passoire, mettre une couche d'aubergines, puis salé. Renouveler l'opération et s'arrêter quand il n'y a plus d'aubergine, ou si ça déborde... 

    Laisser le temps (1h) faire son boulot.

    Ensuite, mettre dans une casserole un petit verre d'eau, un petit verre d'huile et un petit verre de vinaigre ainsi que les aubergines que vous aurez égoutté. Mettre le tout à feux doux entre 5 et 10 min. Veiller à garder les rondelles d'aubergines assez fermes (on ne fait pas une purée). 

    Préparer un mélange d'épices à votre convenance (laurier, thym, persil, origan, basilic, coriandre, etc...)

    Prendre un bocal, y mettre un peu d'huile dans le fond. Puis mettre une couche de rondelles, un peu d'herbes. A la dernière couche, ajouter de l'ail et recouvrir d'huile. D'accord, ça baigne un peu dans l'huile, mais c'est carrément bon. Et vous pouvez utiliser l'huile pour vos futurs assaisonnements de salade...

    Bon appétit !


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