• Merci à tous et à toutes d'être passé(e)s hier soir. 

    Merci à Philippe et Manu pour l'accueil.

    Merci à Nico et ses good vibes pour le son.

    Retrouvez quelques photos prisent par Ismaël au cours de la soirée, en cliquant sur la photo...

     


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  • C'est en cette veille de voyage que je prends toute la mesure de notre attachement au temps, et comment nous sommes soumis à lui. Un lien fort et incontrôlable...

    En effet, les derniers jours avant le départ ne sont pas très agréable. Une montagne de choses à faire et on sent effectivement le poids écrasant du tic tac qui conditionne chaque instants. Faire rentrer un certain nombre de taches, dans un certain nombre de jours, d'heures, de minutes, de secondes. Et oui, il faut, avant de partir, penser à un tas de choses. Annuler un abonnement de téléphone, rechercher un locataire, faire la fête pour se dire qu'on s'aime, déménager,  trouver une assurance, etc... assurément, la liste est longue. 

    Avant cela, il a fallu, par exemple, démissionner et quitter le boulot. Vous me connaissez, et vous savez que je ne suis pas le genre à m'attacher à un travail. Quand même, on se dit qu'un voyage d'un an, c'est un peu comme "mourir d'ici". Il faut vider sa vie locale, régler ses dettes, liquider le frigo, nettoyer ses amitiés, balayer les mauvaises idées et retourner le jardinet. Bref, partir le plus proprement possible...

    C'est dans ces moments que l'excitation de traverser le globe pour aller rencontrer l'humanité se frotte à la peur de ne pas y arriver. Et si ce n'était pas pour moi ce voyage, et si j'restais ici...  Allez, si, je veux partir, si, je veux y aller, me confronter à une autre réalité... Et voilà la soif de partager, de rejoindre l'inconnu et d'embrasser un nouveau quotidien qui prends le dessus sur l'inquiétude et la peur.

    Puis vient j-1, j'ai tout, ou quasi tout réglé, la tête sort à peine de l'eau que l'on doit de nouveau s'apprêter à plonger, à faire le grand saut. Une dernière course dans l'métro pour prendre l'apéro, un dernier retour à vélo dans une rue bien d'ici (que d'la brique dans ma vision), les derniers au revoir qui résonnent sur les trottoirs, ça y est, c'est le dernier soir, demain, c'est le départ...

    Aurélien

     


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