Ouvrons la porte de ce petit musée du Lama, à Palacio Real, communauté voisine de l'endroit où nous vivons. A Palacio Real, les habitants proposent aux touristes un restaurant, une salle d'artisanat, des ballades et la visite du musée. Tous ces projets ont été appuyé par l'association Ahuana.

On va en apprendre un peu plus sur cet animal qu'est le lama... Camélidé, donc de la famille des chameaux...

Avant l'arrivée des Conquistadors, le lama était quasi le seul animal domestique. Dans leur grande générosité et tolérance, les Conquistadors en ont profité pour tuer une bonne partie des lamas présents sur le sol Sud Américain. En effet, au delà des indiens, considérés comme inférieurs et massacrés par l'envahisseur, il fallait supprimer également toute la culture qui allait avec...

Actuellement un programme de parrainage de lama est proposé par Ahuana, cela permet de réintroduire une espèce endémique, de diminuer la pauvreté, la malnutriation, de protéger l'écosystème...

Tout est bon dans le lama: sa viande (pauvre en graisse et riche en protéines), son engrais, son sang (que l'on boit pour se fortifier), sa graisse (pour faire des baumes contre le rhume), etc...

Le lama sert aussi et surtout à produire de la laine. Très chaude et de meilleure qualité que celle du mouton.

Dans la même famille que le lama, nous trouvons l'Alpaga (plus petit) que l'on élève également pour sa viande et sa laine (encore de meilleure qualité). En Amérique du Sud, on trouve aussi le Guanaco et la Vigogne, qui eux, sont des animaux sauvages...

Avant de sortir du musée, un petit mot sur la cosmovision andine...

Lorsqu'ils lèvent les yeux au ciel, les indiens Puruhuas, et tous les andins en général,

voient des constellations différentes des nôtres,

entre autres, celles du lama, du condor, du serpent et de la croix andine, la Chacana...

Merci d'avoir suivi la visite!

Après deux week ends passés dans l'association Ahuana, nous décidons de profiter de celui-ci pour aller nous promener dans le coin de Baños, à l'est du pays...

Dominée par le volcan Tungurahua que l'on ne voit pas souvent,

cette petite ville se situe aux portes de l'Amazonie, de l'Oriente.

 On y retrouve la végétation luxuriante dûe au climat tropical

ainsi que les nombreux fruits exotiques qui y poussent. Ici un fruit qui n'existe pas chez nous: la granadilla.

La ville est bien agréable

la cathédrale possède un bien joli cloître.

Mais ce qui nous intéresse le plus, c'est quand même le chemin des cascades.

On enfourche donc des vélos de location et c'est parti pour la visite,

parfois un peu humide c'est vrai!

Les cascades se succèdent

toutes plus imposantes les unes que les autres.

La dernière est sans doute celle qui nous aura le plus impressionnée: la cascade de Pailón del Diablo.

Pour l'observer, deux chemins sont proposés: le premier où nous devons nous faufiler dans les interstices rocheux,

et le second, par un escalier qui nous rapproche de la chute d'eau.

Enfin, nous passons le pont de singe

avant de reprendre l'immense ascension par laquelle nous sommes arrivés.

Contents d'être arrivés, cela mérite bien un petit bisou!

On embarque les vélos dans une camionnette car le chemin du retour vers Baños monte vraiment beaucoup!

Dimanche soir, l'heure est venue de repartir vers Ahuana.

Comme toujours, il est un peu difficile de comprendre comment s'organisent les bus, surtout en fin de week-end.

Mais restons zen, rien ne presse jamais ici...

C'est jeudi, et le jeudi à Guamote c'est le jour du marché... Alors, en route !!!

Commençons par suivre cette jolie indigène au milieu des sacs de riz,

 de sucre, de maïs, de farine...

Qui seront transportés par ce jeune employé et son tricycle...

Heureusement, tous ne sont pas si jeune, même si le travail des enfants est fréquent ici.

Allez, un petit effort et vous y êtes les gars.

Les oranges, elles, voyagent dans une benne de pick-up. Les 25 pour 1$... On en profite...

A Guamote, le jeudi, on y vient de tout le canton pour y vendre et acheter des bêtes.

On y trouve surtout des ânes et des vaches. Ici le lama n'est pas à l'honneur.

On expertise, on tâte, on ouvre la gueule et parfois on achète.

Et zouh, emballé c'est pesé, les voilà toutes trois prêtes à voyager, euh, façon de parler...

Il est 13h, c'est la sortie des classes. L'après-midi est libre, mais souvent les enfants aident les parents.

Il y en a du monde, des couleurs...

Des gens qui discutent en attendant de charger le bétail fraîchement échangé.

Du plus petit au plus gros, il y en a pour tous les goûts !!!

Trouvons nous un chemin dans ce marché bien fréquenté.

Un coup de coude par ci, un coup de poireau par là...

On s'approche des bonnes odeurs. Ça tombe bien, il est l'heure,

de partager un p'tit repas avec les copines (Charlotte et Deborah).

Il est temps de rejoindre la route pour trouver un bus. Elle est fraîche ma farine, elle est fraîche !!!

On en profite pour vous présenter le dernier, l'authentique sac á dos 80l Quechua...

 Ce fût un plaisir de se perdre dans ce marché. Au revoir Guamote...

Pour finir, l'ambiance des marchés Equatoriens en vidéo...