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Arequipa, qui vient de fêter ses 472 ans, est inscrite au Patrimoine Culturel de l'Humanité...
On comprend pourquoi lorsque l'on se perd dans ses rues, ses cours, ses patios, ses cloîtres.
Tout le centre historique est construit avec une pierre blanche, le "sillar", qui donne son cachet à la cité
Comme ici dans le "centro cultural de l'UNSA",
ou dans les fameuses placettes de la Compañia.
Dans le détail on observe que tout est extrêmement bien travaillé, sculpté...
Au delà des cours, quelques ruelles et quartiers sont bien agréables et colorés,
comme ici dans le "barrio solar"
situé à quelques encablures de la Plaza de Armas,
et du centre parfois bruyant...
Il est donc fortement recommandé de venir y apprécier le calme, respirer, se ressourcer,
avant de replonger vers le centre et sa circulation de folie (voir article sur ce sujet).
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En revenant pour la seconde fois à Arequipa, nous rencontrons Jackeline une pharmacienne Péruvienne qui est venue à Lille, étudier avec le père de Ju.
Elle nous propose de venir chez elle, ses parents tiennent un resto de nourriture typique d'Arequipa.
Et qui dit nourriture typique dit "Cuy" (ou cochon d'inde en français),
bien grillé, accompagné d'une pomme de terre et d'un peu de maïs bouilli (âme sensible s'abstenir).
La question est surtout: "par où commencer ?". Voyant notre désarroi, la maman de Jackeline nous retire la tête, c'est elle qui la mangera!
Après le repas, visite de l'élevage sur la terrasse de la maison: des poules, des canards etc...
La seconde fois, Jackeline nous propose de venir manger l'adobo,
un plat en sauce (porc et chicha) qui se mange normalement le dimanche après la messe.
La petite soeur, rentrée de l'école, nous dit qu'il lui paraît très bizarre de manger l'adobo ainsi en pleine semaine (c'est que nous partons avant dimanche alors sa maman a fait une petite exception...).
Autre visite culinaire: le ceviche. Cette fois, c'est Eduardo (directeur de Rayo de Sol) qui nous emmène à Arancota, pour nous faire goûter ce plat à base de poisson cru trempé, donc cuit, dans le citron.
Depuis, nous en avons goûté bien d'autres, au marché ou dans des petits restos du centre.
Comme nous avons une cuisine à l'association, nous en profitons pour faire un tour du marché et tenter de nouvelles variétés de pommes de terre, nombreuses dans les Andes,
et goûter des fruits tous plus exotiques les uns que les autres,
chirimoya, pepino dulce (concombre sucré), granadilla...
ananas et banane qui fleurissent partout ici!
Parmi les aliments qui nous manquent, nous retrouvons bien sûr cette pâte chocolatée, qui existe mais à un coût un peu trop exagéré pour notre budget (environ 6 euros pour le petit pot!):
"todo cuesta menos" quel mensonge!
Alors nous nous rattrappons sur de gros gâteaux plein de crème et de couleur, que l'on consomme ici à toutes les occasions!
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C'est le matin qui se lève sur Alto Cayma,
et sur l'incroyable volcan Chachani.
Il est 6h30 et il faut aller livrer le pain au petit épicier en haut des escaliers.
Ensuite, deux des volontaires partent en taxi avec le boulanger pour vendre le pain dans le centre.
Euh, pas ce taxi là, non...
Pains au chocolat, torsades, croissants, escargots ou baguettes, tout doit disparaître!
On compte donc sur l'aide de Stephen (et Elise)...
de Nico (et Amélie), venus seulement pour 15 jours mais qui se sont dévoués une matinée...
de lui, qu'on ne présente plus...
et de son inséparable collègue!
Pendant ce temps, il y en a qui travaille (vraiment)
avec les petits enfants.
Divisés en trois classes en fonction de leur âge (3, 4 et 5 ans),
il faut assurer tous les temps de la vie quotidienne également: le goûter
le lavage des mains
et la récréation (le moment qu'on préfère, nous, les volontaires!)
La secrétaire, Isela, s'occupe des formalités administratives et de bien d'autres choses!
C'est la fin de l'après-midi, il est temps de repartir à la maison.
Le centre se vide et Francisco arrive pour veiller sur lui jusqu'au lendemain matin.
Nous montons sur la terrasse pour profiter du coucher de soleil sur le (bidon)ville.
Puis nous rejoignons Eduardo, le directeur de l'association pour une petite séance karaoké.
Il se fait tard, rentrons dormir, demain il faut se lever tôt pour aller travailler!
Et pour finir quelques sourires, qui feront l'objet d'une exposition à notre retour...
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