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Par lapajj le 15 Septembre 2012 à 01:39
Que serait Arequipa sans ces nombreux petits taxis pour la plupart jaunes et des années 90...
On ne saurait vous dire combien ils sont et combien de compagnies existent...
En tout cas, pour trouver un taxi pour rentrer, sortir, ce n'est pas galère,
et ça, bah, c'est super !!!
Il y a très peu de voitures particulières, ce qui explique la quantité de taxis, combis et bus...
Par contre rien ne nous dit pourquoi cette marque trop cèlèbre finance les panneaux de direction...
En revanche, comme ça ne se voit pas, il n'aide pas à refaire les routes !!!
Trop c'est trop: en haut, en bas, en gros et bien éclairés alors qu'un tiers de la population n'a pas l'électricité...
Aprés les photos une petite vidéo pour vous emmener dans la circulation...
Il manque la fumée, sinon, c'est comme si vous y étiez...
1 commentaire -
Par lapajj le 15 Septembre 2012 à 14:26
Arequipa, qui vient de fêter ses 472 ans, est inscrite au Patrimoine Culturel de l'Humanité...
On comprend pourquoi lorsque l'on se perd dans ses rues, ses cours, ses patios, ses cloîtres.
Tout le centre historique est construit avec une pierre blanche, le "sillar", qui donne son cachet à la cité
Comme ici dans le "centro cultural de l'UNSA",
ou dans les fameuses placettes de la Compañia.
Dans le détail on observe que tout est extrêmement bien travaillé, sculpté...
Au delà des cours, quelques ruelles et quartiers sont bien agréables et colorés,
comme ici dans le "barrio solar"
situé à quelques encablures de la Plaza de Armas,
et du centre parfois bruyant...
Il est donc fortement recommandé de venir y apprécier le calme, respirer, se ressourcer,
avant de replonger vers le centre et sa circulation de folie (voir article sur ce sujet).
5 commentaires -
Par lapajj le 17 Septembre 2012 à 02:38
En revenant pour la seconde fois à Arequipa, nous rencontrons Jackeline une pharmacienne Péruvienne qui est venue à Lille, étudier avec le père de Ju.
Elle nous propose de venir chez elle, ses parents tiennent un resto de nourriture typique d'Arequipa.
Et qui dit nourriture typique dit "Cuy" (ou cochon d'inde en français),
bien grillé, accompagné d'une pomme de terre et d'un peu de maïs bouilli (âme sensible s'abstenir).
La question est surtout: "par où commencer ?". Voyant notre désarroi, la maman de Jackeline nous retire la tête, c'est elle qui la mangera!
Après le repas, visite de l'élevage sur la terrasse de la maison: des poules, des canards etc...
La seconde fois, Jackeline nous propose de venir manger l'adobo,
un plat en sauce (porc et chicha) qui se mange normalement le dimanche après la messe.
La petite soeur, rentrée de l'école, nous dit qu'il lui paraît très bizarre de manger l'adobo ainsi en pleine semaine (c'est que nous partons avant dimanche alors sa maman a fait une petite exception...).
Autre visite culinaire: le ceviche. Cette fois, c'est Eduardo (directeur de Rayo de Sol) qui nous emmène à Arancota, pour nous faire goûter ce plat à base de poisson cru trempé, donc cuit, dans le citron.
Depuis, nous en avons goûté bien d'autres, au marché ou dans des petits restos du centre.
Comme nous avons une cuisine à l'association, nous en profitons pour faire un tour du marché et tenter de nouvelles variétés de pommes de terre, nombreuses dans les Andes,
et goûter des fruits tous plus exotiques les uns que les autres,
chirimoya, pepino dulce (concombre sucré), granadilla...
ananas et banane qui fleurissent partout ici!
Parmi les aliments qui nous manquent, nous retrouvons bien sûr cette pâte chocolatée, qui existe mais à un coût un peu trop exagéré pour notre budget (environ 6 euros pour le petit pot!):
"todo cuesta menos" quel mensonge!
Alors nous nous rattrappons sur de gros gâteaux plein de crème et de couleur, que l'on consomme ici à toutes les occasions!
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