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Par lapajj le 11 Septembre 2012 à 02:48
Après quelques jours passés à Cusco et au Macchu Pichu, nous décidons de reprendre un bus pour emmener Amélie et Nico à Copacabana, sur les rives boliviennes du Lac Titicaca. Comme toujours, c'est la foire aux prix au terminal de bus, nous hésitons entre prendre un bus relativement cher mais avec confort plus ou moins garantie ou un bus beaucoup moins cher où il n'y aura rien, pas même des toilettes. Finalement, nous optons pour une solution intermédiaire. Aurèl discute avec le responsable d'une compagnie et fait baisser le prix de son bus de pratiquement la moitié (bus qui a l'air correct ma foi avec chauffage et couverture nous dit-on !).
Nous passons le reste de la journée à flâner dans Cusco, notre bus est un peu plus tard dans la soirée. En arrivant au terminal, nous nous rendons tout de suite compte que le moyen de transport que nous avons choisi ne sera finalement pas de tout repos... Des touristes israéliens s'en sont également rendus compte mais sont beaucoup moins zens car eux ont payé le prix fort et s'attendait vraiment à ce qu'on leur avait promis. De chauffage, il n'y a finalement qu'un filet d'air chaud. Quant aux couvertures (que l'on attendait quand même avec impatience), il en manque une et c'est nous qui n'en auront pas ! En plus de cela, nos sièges sont cassés et refusent de se maintenir en position allongée ! Pas facile pour dormir quand votre fauteuil se relève à la moindre secousse...
Nous commençons par prendre cela à la rigolade mais bientôt le froid arrive et nous, on rigole de moins en moins! Je n'ai rien prévu à me mettre sur le dos (inutile vu qu'il y aura le chauffage, me suis-je dit!). Aurèl, lui, râle concernant le matériel défaillant. Nous toquons donc une première fois à la porte du conducteur : « Monsieur, nos fauteuils ne fonctionnent pas, ils refusent de rester en position allongée ». Le second conducteur vient voir, tripote vite fait la manivelle, ce qui permet à notre siège de rester bloqué... 5 minutes !
Deuxième coups à leur porte, Aurèl ne perd pas son calme et explique que la petite « réparation » n'a pas fonctionné, et que nous commençons à avoir très froid. En parlant, il remarque que le chauffeur a gardé une couverture pour lui mais qui ne lui sert pas et est postée sur le tableau de bord. Il essaye de discuter pour la récupérer mais rien n'y fait, il repart bredouille.
La nuit avance, il y a du gel sur les carreaux, à l'intérieur du bus. N'en pouvant plus, c'est moi qui finit par toquer pour la troisième fois à la porte. En essayant de rester calme, je joue les pleureuses malades auprès de notre second chauffeur (« s'il vous plaît monsieur, je suis déjà très malade, il fait vraiment très froid ici... »). Mes supplications ont dû le toucher car il finit par nous léguer sa couverture encore pliée sur le tableau de bord. Nous passerons la nuit plus ou moins ainsi. Quand le soleil commence à se lever, nous manquons de crier « Alléluia ».
Au petit matin, arrivés au croisement qui sépare la route de Copacabana de celle de La Paz, l'un des chauffeurs nous annonce que tous les passagers pour la première destination doivent descendre et prendre un minibus qui nous conduira à la frontière. Pour un bus qui devait faire un trajet direct, nous commençons à trouver cela un peu limite... Mais pas le choix, on fait ce que l'on nous dit. Arrivés à la frontière, tout le monde descend. Passés les formalités d'usage, nous sortons en espérant retrouver notre mini van de l'autre côté de la frontière... Mais cette fois, il n'y a même plus de bus pour faire la liaison jusqu'à Copacabana qui se trouve à 10 minutes de là. Nous sommes obligés de repayer pour prendre un autre minibus, transport collectif. Cette fois, nous nous rendons compte que le « trajet direct » n'était qu'une publicité plus que mensongère !
Malheureusement pour nous mais heureusement pour la compagnie « Nuevo continente », nous n'avons pas recroisé leurs bureaux dans les terminaux de bus par lesquels nous sommes passés. Pourtant, on n'en aurait eu des choses à dire... Et pas si calme cette fois...
A lire aussi les 2 premiers articles sur les transports en cliquant ici et lá...
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Par lapajj le 13 Septembre 2012 à 14:53
Nous continuons notre périple avec Amélie et Nico. Revenus du côté d'Arequipa, nous décidons de partir en rando au cañon del Colca. Départ du Mirador de San Miguel, à peine à 1 km de Cabanaconde.
Levés à 5h du matin et après 5 heures de bus, nous entamons une descente qui nous enfonce toujours plus en bas de cet impressionnant cañon.
Il fait chaud mais pas trop, juste ce qu'il faut pour bien randonner !
Après 3 heures de marche, nous arrivons au petit village de San Juan où Gloria nous invite (moyennant quelques soles) dans son refuge pour la nuit.
Ici, pas d'électricité et peu d'eau chaude. Nous utilisons notre réchaud pour nous faire des pâtes et ne tardons pas à aller nous coucher, la journée fût longue !
Le lendemain, après un bref petit déjeuner, nous reprenons la route en destination de l'oasis de Sangalle, tout en bas du cañon, dans le lit du Rio Colca.
Nico et Aurèl marchent devant, Amélie derrière et moi bien derrière (un peu de mal à me remettre de la veille !)
Nous longeons les petits cours d'eau qui alimentent les hameaux...
traversons des ponts...
et arrivons à Cosñirhua, puis á Malata.
Dans le cañon, pas de voitures, tout se fait à dos de mule, transport des marchandises comme des Hommes !
Il nous reste encore du chemin avant d'arriver en bas,
le temps d'admirer les nombreuses terrasses style "inca" déjà vues au Machu Picchu.
Ça y est, l'oasis est en vue. La question maintenant est : quelle piscine va t-on choisir ?
Ce sera celle-là, "la plus grande" nous dit notre hôte pour la nuit !
Comme c'est agréable de se prélasser dans l'eau après ces quelques heures de marche !
Le lendemain, nous nous levons une fois de plus très tôt (5 heures),
c'est qu'une tâche importante nous attend : remonter tout le cañon avant que le soleil ne soit trop fort.
Aurèl, pendant ce temps, se fait des amis.
1127 mètres de dénivelé plus loin, nous arrivons enfin en haut, à Cabanaconde.
Juste à temps pour reprendre le bus qui nous ramène à Arequipa !
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Par lapajj le 15 Septembre 2012 à 00:46
Allons nous balader dans les rues d'Arequipa, deuxième ville Péruvienne d'environ 1 million d'âmes
La ville est dominée par le très impressionnant volcan Misti (5825m) d'où coule le rio Chili
La Plaza de Armas où les vendeurs proposent des graines pour nourrir ces milliers de pigeons
Au mirador de Yanahuara, sur les arcades, un air de révolution, et sous les arcades encore le volcan
Lorsque l'on se promène dans la ville, on croise des vendeurs de glaces, de clopes, de bonbons...
Des gens qui prêtent (moyennant quelques soles) leurs portables pour passer un coup de fil...
Des vendeurs de journaux, qui, pour la plupart, mettent en une des titres chocs et un peu racoleur...
D'autres business paraissent parfois plus mystérieux ! Le transport de cercueil aussi (photo en dessous)
En tout cas, les statistiques confirment que les Péruvien(ne)s préfèrent travailler pour eux...
Sans patron, il a pas l'air heureux ?
De nombreux taxis indépendants, des vendeuses de lunettes, de casquettes, de jus, etc...
Ici pas de grandes surfaces genre "brico" ou "leroy", mais un quartier où l'on trouve "tout c'qu'y faut" !!!
Les nouveaux magasins à la mode vendent ou louent de quoi organiser un anniversaire, une fête...
Le dimanche, nous partons à la Foire internationale. Et comme souvent ici, nous sommes gavés par les pubs.
Pas de limite, il y en a partout, beaucoup, trop... (voir aussi cet article)
Malheureusement, la pub fonctionne, les gens consomment, gaspillent, et jettent les déchets un peu partout...
Mais pour se donner bonne conscience, il reste les sectes, euh, les églises évangélistes,
Mais surtout les manifs, qui, un peu comme dans toute l'Amérique du Sud, sont bien présentes
Ramènent du monde, mais comme chez nous, ne font pas bouger les choses, ou lentement.
C'est déjà ça, petit à petit l'oiseau sortira du nid...
Il faut faire attention au piège quand même !!!
Retour sur la Plaza de Armas avec son impressionnante cathédrale...
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