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Nous partons sur le port de Rurrenabaque pour tenter de trouver quelqu'un qui nous emmènerait faire un tour dans la jungle sans passer par les innombrables agences proposant toutes la même chose à des dizaines de touristes par jour... Au port, nous rencontrons Nylo (comme le fils d'Adrien et Adeline, si, si), qui travaille normalement avec une agence comme guide mais qui est actuellement en congé. Moyennant un petit prix, il nous propose de venir visiter la jungle avec lui jusqu'au lendemain matin.
Pour rejoindre sa communauté où nous dormirons cette nuit, il nous faut prendre sa pirogue, génial!
Sur le campement, nous retrouvons deux autres voyageurs ayant fait la même démarche que nous
Nylo nous propose de nous montrer comment fabriquer des bijoux avec des graines
On ponce, on fait des petits trous pour faire passer le fil
tout cela pour fabriquer des colliers
et des bagues.
L'après-midi arrive. Nous partons tous les 5 à la rencontre de la jungle, enfin !
Cette fleur est un magnifique hibiscus (pour la maman d'Aurélien)
Après s'être fait piqués par des fourmis rouges (expérience psychologique selon Nylo !), nous observons les tarentules, ces énormes araignées qui dorment le jour et vivent la nuit.
Notre voyageur vénézuélien décide ensuite de se tester à la nourriture de la jungle : un énorme ver tout blanc, tout visqueux : BEURK ! Il ne faisait pas le malin en l'avalant ! Aurèl a également testé, pas peu fier !
Ju préfère essayer des choses un peu plus douces : de l'eau qui est naturellement en réserve dans une liane
au nom évocateur : uña de gato (griffe de chat).
Mmmmhh, c'est frais, ça fait du bien par cette chaleur moite !
La suite sera un peu plus soft, des oiseaux de toutes les couleurs
des branches entortillées autour d'autres arbres plus gros,
et des fleurs d'ananas.
Nous rentrons de nuit pour écouter les cris de singes et des insectes noctambules
et voir des tarentules (ou mygales) sur le toit de la maison !!!
Le lendemain matin, le petit déjeuner paraît très appétissant mais Justine, ayant été malade toute la nuit, ne pourra que très peu en profiter !
Nous repartons du campement
avec quelques souvenirs de ces gigantesques végétaux qui auraient beaucoup de peine à pousser dans nos régions !
En chemin, nous rencontrons un drôle d'indien parlant hollandais !
Mais non ! Ce n'est que notre voyageur Vénézuélien qui voulait endosser la peau d'un véritable Amazone !
Son amie, une hollandaise venue lui rendre visite pour les vacances se contente de prendre des photos !
(Comme nous d'ailleurs !)
Nous repartons en bateau avec Nylo et son frère, un merveilleux cuisinier qui a quitté son boulot dans une agence pour cause de problème avec sa patronne un peu trop tyrannique avec ses employés...
7 commentaires -
Le Beni, qui borde la ville, est drôlement riche en poissons
alors nous décidons de tenter notre chance à la pêche.
En même temps, nous profitons du paysage
qui devient vraiment magnifique au moment du coucher du soleil.
Alors, malgré les moustiques qui nous piquent les pieds et tous les bouts de peau qui dépassent,
on décide de rester quand même.
Autre journée, autre activité,
nous partons en scooter visiter la pampa bolivienne.
Comme ça nous a bien plu, on repart le lendemain, et avec les copains cette fois !
On conduit TOUS LES DEUX !
Quand on en a assez de courir partout, on se pose à la piscine du "mirador"
où l'on joue aux cartes et où l'on boit des cocktails.
Et puis, quand on n'est plus malade, on mange : des brownies faits maison
et des petites déjeuners français à la boulangerie du coin !
1 commentaire -
Dix jours passés dans la première ville de la jungle amazonienne
nous ont permis de redécouvrir le bien que peut nous faire la chaleur
le jour comme la nuit (adieu les duvets, seul un petit drap suffit!).
Le temps là-bas semble passer au ralenti,
les gens papotent sous un parasol,
prennent le mototaxi
ou tout autre moyen de transport,
ou paressent tout simplement lors d'une sieste qui peut durer plusieurs heures...
Là-bas, rien ne presse
les morceaux de viande peuvent rester longtemps pendus au soleil,
et ce n'est pas tellement grave (n'est-ce pas les médecins?)
Parfois, un bateau peut vous emmener de l'autre côté du Béni
à San Buenaventura
où la vie est tout aussi paisible.
C'est peut-être pour tout ça
que l'on a eu tellement de mal à partir!
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