Il y a deux semaines, nous sommes arrivés dans ce petit coin de paradis

perdu au milieu de l'Equateur.

Alors que certains dorment dans la maison des hobbits,

ou ont élu domicile dans une yourte, nous, nous dormons dans un tipi.

A l'intérieur, ça ressemble à ça... Pas besoin de faire le lit, personne ne viendra vérifier!

Non, non, Aurèl n'est pas entrain de faire la sieste... Il profite de l'après-midi ensoleillée pour faire une "bicilavadora" (vélo-lessive).

Une fois terminée, les eaux usées sont évacuées vers cette mare aux grenouilles.

Le matin, on se lève tôt et chacun a sa part de travail jusqu'au midi. Certaines travaillent dans le jardin.

Avec 15 hectares de terrain, il y a de quoi faire!

On va chercher les outils nécessaires dans la caravane et c'est parti!

Il faut s'occuper des petites pousses dans la serre mais aussi...

désherber, défricher, semer et bien sûr... fertiliser! Ni plus, ni moins qu'avec le caca de l'âne tout juste récolté du matin, mmmh!

Quand c'est fini, on donne les mauvaises herbes à manger à l'âne, un cercle vertueux quoi!

Et malgré le temps menaçant, parfois, il ne pleut pas alors il faut arroser l'après-midi!

Certaines tâches sont moins agréables que d'autres, surtout lorsqu'il faut vider le pipi des toilettes sèches...

ou changer la cage des poules, remplie de caca...

qu'on utilise ensuite pour faire du compost tout frais!

Ici, pas de perte, tout est recyclé et le maximum est réutilisé!

Le soleil commence à décliner,

c'est parti pour un peu de Yoga dans cette jolie salle...

Il est temps de préparer à manger et pour 15 ça prend du temps! Surtout que ce soir, c'est pizzas!

On termine la soirée dans le salon autour des guitares

ou en jouant au times-up!

Et en anglais s'il-vous-plaìt!

Sous les conseils d'ami(e)s, nous prenons le week-end pour aller vers la laguna de Quilotoa. A Quito, ça se bouscule pour aller à la fête de la "Mama Negra" à Latacunga. Alors, nous aussi on fait la queue...

La fiesta de la Mama Negra est un mélange entre cultures indigènes, espagnoles et africaines. 

On rend hommage à la Virgen de Merced pour les faveurs consenties. La Mama Negra est un homme déguisé en femme qui se promène à cheval lors du défilé. Le temps de voir un peu la procession, de se faire offrir une bière, et nous partons de Latacunga pour Quilotoa.

La route est sinueuse pour arriver jusque là-bas si bien que nous n'arriverons qu'à la nuit tombée.  

Marcelo, qui nous a repéré dans le bus, nous propose de nous loger dans son hôtel chic. Après avoir un peu discuté les prix, nous acceptons...

Nous découvrons les lieux sous le soleil le lendemain. Ici, notre hôtel, le Lake Crater Lodge.

Nous partons de ce pas découvrir  la laguna de Quilotoa, qui a déjà une certaine réputation...

et pour cause !

Située à 3914m d'altitude, cette petite lagune est cachée dans un ancien cratère,

dont nous allons faire le tour.

Regardant tantôt à droite vers la lagune, tantôt à gauche vers les villages alentours,

nous finissons par nous perdre dans les multiples chemins proposés !

Heureusement, rien de grave, Aurèl et son sens de l'orientation ont les choses bien en main !

Arrivés en haut d'une crête, la vue est magnifique !

Mais il faut accélérer le pas, les nuages arrivent à grande vitesse !

Trop tard... Nous marcherons les deux heures restantes sous une pluie de grêle, de neige et un froid de canard!!! Qui aurait pensé que nous marcherons sur la neige fraîche en Équateur...

Bien contents d'être rentrés, nous finirons l'après-midi à traînasser près du feu en attendant que les affaires sèchent.

 Pas de regret, le lendemain, le soleil se lève comme la veille annonçant un début de belle journée. Mais il est déjà temps pour nous de retourner travailler à la ferme...

En route pour un petit tour dans les rues de Quito, capitale de l'Equateur.

Le centre historique datant de 1500 est classé au Patrimoine de l'Humanité.

Et pour cause, la centre ville regorge de vielles pierres, de clochers, de couleurs...

La place San Francisco et l'église dont la construction a pris près de 150 ans !

Une rue plus loin, nous arrivons à la Plaza Grande où trône la cathédrale et où nous apercevons dans le fond la Basilica del voto Nacional. Quito est truffée d'églises...

Mais la plus impressionnante est bien l'iglesia de la Compañia,

dont l'intérieur est entierement recouvert de feuilles d'or...

Retournons vite dans la rue retouver la vraie vie...

Aujourd'hui c'est Dimanche, alors on profite pour faire un petit tour dans les parcs Quiteños...

Et retrouver les copains et copines d'Ahuana pour un petit déjeuner en terrasse et sous le soleil...

On profite de la vue, d'un bon café et des croissants...

On a failli goûter ces énormes beignets, mais bon, parfois l'aventure nous tente moins...

Continuons notre balade dominicale,

  

passons par la plaza del teatro Sucre...

Quito a ce côté méditerranéen avec des gens un peu partout, son air tranquille, la musique...

Mais ces jolies indigènes nous rappellent que nous sommes bien en Amérique du Sud

Nous quittons un peu le centre pour aller au musée Guayasamin, célèbre peintre quiteño, né d'un père indigène et d'une mère métisse.

Il dénonce dans ses oeuvres la souffrance vécue par certaines civilisations et la violence du XXème.

Son oeuvre la plus magistrale est sans doute la Capilla del Hombre, mélange architecturale de plusieurs civilisations sud-américaines et lieu d'exposition actuel de ses oeuvres.

 

Sa maison, actuellement en travaux sera également destinée à être un musée (enfin c'est ce que nous avons compris!).

 Le soleil se couche sur la capitale et sur une ultime église. Il est temps de retrouver Christian et Gabby, un couple d'équatoriens rencontré à la communauté Rhiannon et avec qui nous avions bien discuté.