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Après notre virée au Parc Tayrona, nous reprenons un taxi puis un bus pour nous rendre à Cartagena. C'est au cours du voyage que nous rencontrons Diana (dont nous reparlons plus tard) et Leonardo.
Colombien vivant en Australie, ce sympathique jeune homme qui n'a pas la langue dans sa poche, se propose de nous guider pour une journée sur les plages de Cartagena.
Loin d'être les plus jolies de la côte, celles-ci valent quand même le détour
pour les nombreux vendeurs ambulants qui proposent tout et n'importe quoi, de l'huître fraîchement pêchée à la montre de contrebande, et surtout aux massages exotiques!
Nous resterons là une bonne partie de la journée à l'abri de notre tonnelle (eh oui, le soleil est beaucoup trop fort pour rester sans ombrage!)
Le lendemain, Leonardo est reparti.
Nous partons donc seuls à la découverte du centre-ville
dont les couleurs sont assez exceptionnelles!
Le soir même, nous rencontrons deux français
avec qui nous passons la soirée entre concerts de salsa, bars à salsa à danser la... salsa (enfin essayer) !
Une autre caractéristique importante de la ville est son ballet de calèches incessant.
Pour quelques 35000 pesos, les conducteurs de calèches vous emmènent visiter la ville.
Dans le quartier de Getsemani, nous trouvons des petits bars traditionnels ouverts un peu partout,
des vieux et des jeunes jouant à un jeu dont nous n'avons pas bien compris les règles (sorte de petits chevaux à l'ancienne).
Nous n'hésitons pas non plus à nous mêler d'une dispute entre deux brigands...
Retour dans le centre et direction l'hôtel
pour prendre un petit bain rafraîchissant dans cette petite baignoire de carrelage.
Mais n'oublions quand même pas que c'est bientôt Noël,
les décorations et faux sapins sont là pour nous le rappeler !
Un dernier petit tour sur la fameuse place de l'horloge
et nous repartons courageusement pour 18h de bus en direction de Medellin.
Les Caraïbes, c'est fini mais on reviendra Jean-Paul, c'est promis !
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Plutôt que de passer une journée dans le bus, nous décidons de faire le trajet Medellin-Armenia de nuit,
nous passons donc la journée à Medellin, célèbre pour son métro et pour Pablo et son fameux cartel...
Cette ville de 3 millions d'habitants se situe à l'avant garde du progrès technique en Colombie.
Pour preuve : son métro, rapide, fiable, silencieux, et l'un des rares en Amérique du Sud,
ou encore l'édifice Coltejer qui n'a rien à envier aux immeubles de Manhattan...
A part ça, il faut bien avouer que la ville n'a pas beaucoup d'intérêt.
Nous nous rendons à l'office de tourisme. Très aimable, la "chica" nous invite à découvrir surtout des immeubles modernes, car malheureusement la ville ne regorge pas d'édifices anciens...
Peut-être l'Edificio Carré, construit par Charles Émile Carré, venu à Medellin après avoir érigé le Sacré-Coeur
Ou encore cette imposante cathédrale faite avec 1,2 millions de briques, énorme non ?
Il y a aussi cette maison des années, euh, au moins du siècle dernier ;-)
Mais Medellin, c'est surtout une ville, une ville de commerce, où il y a des vendeurs partout...
Cette boutique vend des serviettes et surtout des guirlandes, car c'est Noël...
Lui propose un téléphone pour passer des appels à 200 pesos (10 centimes) la minute...
Sous chaque parasol, quelqu'un deale quelque chose : jouets, habits, conneries "made in china",
ou plein de ceintures de toutes les longueurs, de toutes les couleurs... A croire que consommer est malheureusement devenue l'activité principale.
Heureusement, dans le vacarme de Babylone, certains prennent le temps de le remonter...
de deux siècles, en repensant à l’anti-impérialiste Simon Bolivar, non pas tant quand même...
C'est bien gentil tout ça, mais il fait faim. On choisit le moins pire endroit pour casser la croûte,
nous sommes donc à la Plaza Botero, où trônent 23 œuvres du maître.
Petit tour également par la Plaza Cisneros, autre curiosité de Medellin,
où l'ambiance change la nuit venue...
Au dessus du Rio, les illuminations nous rappellent une fois encore que le retour approche,
Car oui, c'est sur, c'est bientôt Noël, le message est clair...
Allez, il est l'heure de prendre ce bus direction la région des cafés, alors encore une nuit agitée, mais c'est certain, elles vont bientôt nous manquer...
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Dernière visite, à la volée, avant la grande envolée: Bogota, capitale de la Colombie.
Bogota, 8 millions d'habitants, n'est pas une ville très agréable quand on la visite pour la première fois.
Beaucoup de voitures et par conséquent... de pollution. Même dans la vielle ville, la Candelaria.
Nous nous réfugions donc très vite dans les différents musées dont celui-ci sur les enfants.
Aurélien, très attentif et intéressé, y trouve très vite sa place !
S'en suit la visite du musée Botero, l'un des peintres et sculpteurs colombiens les plus célèbres,
qui a fait ce genre de choses !
Dans la rue aussi, on retrouve des artistes ou leurs œuvres,
comme celui-ci, qui peint, payé par la commune,
dénonçant la société de consommation en pleine rue commerçante !
Bogota est donc une ville de contrastes,
comme c'est souvent le cas en Amérique du sud,
l'ancien se mélange au moderne,
la grande à la petite distribution,
la technologie à la tradition.
Poussons les portes de cette église, et voyons justement de plus prés une tradition.
On attend ici l'arrivée du p'ti Jésus, pour le moment, il n'est pas là, mais tout le monde veut sa photo !
Il suffit de traverser la nef pour se rendre compte qu'il prendra vite un coup de vieux le pauvre.
En tout cas, beaucoup de monde dans les églises, il semble bien compliqué d'y prier en paix...
Autre tradition, le café. Ici un vendeur de rue avec ses thermos remplies de ce breuvage.
Ici, un fin connaisseur ;-)
Une rue avec de jolies couleurs, en hommage à Selassié...
On passe par la place, et on pense de plus en plus à notre retour si proche
Donc on pioche un peu d'énergie chez cette famille de Cajica, au nord de Bogota, chez qui nous avons passé les deux dernières journées.
Merci au hasard, merci à Diana pour sa gentillesse, sa simplicité, son sourire...
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