• Frustrée de ne pas pouvoir envoyer les photos faute d'un Internet correct, on se contente de vous écrire un petit mot.

    Nous sommes donc arrivée depuis deux jours à Villa Larca, à environ 900 km de Buenos Aires, après 10 h de bus de nuit plus 3 h le lendemain. Ici tout est différent, beaucoup moins de monde au mètre carré, la vie est beaucoup plus lente, et on a le temps... Ici rien ne presse surtout pas les achats étant donné que les magasins ne sont ouverts que la moitié de le journée et un peu au gré du vendeur.

    La famille chez qui nous nous trouvons est un peu hors du monde réel, sur un énorme terrain sur lequel ils tentent de réinstaller un écosystème "d'origine". Nous campons donc dans cette réserve naturelle, près de la famille mais loin de tout le reste. La communication est un peu difficile mais on arrive quand même à se comprendre et à bien rigoler.

    Les photos arrivent bientôt, elles illustreront sans doute mieux ce que l'on vit. Bises 


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  • Ca y est, il y a Internet ! Voici donc les dernières photos

    Altos del condor, premiers jours

    Notre campement

    Altos del condor, premiers jours

    Notre garde du corps (à gauche hein, pas à droite :-))

    Altos del condor, premiers jours

    Les magasins (horaires : 8h30-12h30 et 17h-20h, bien réfléchir avant de se déplacer pour rien)

    Altos del condor, premiers jours

    Le chemin de randonnée (qui mène également à notre campement)

    Altos del condor, premiers jours

    Ça marche pas la connexion, ça rameuh...

    Altos del condor, premiers jours

    C'est nous !!!

    Altos del condor, premiers jours

    Notre petite madame s'est fait un nouvel ami !

    Altos del condor, premiers jours

    Construction d'un mur en bouteilles plastiques : pour protéger le potager du vent en hiver et laisser quand même passer le soleil. En plus on recycle du matériel qui aurait normalement été brûlé !

    Altos del condor, premiers jours

    Le nettoyage du poisson, mmmh !

    Altos del condor, premiers jours

    Justine a eu un peu plus de mal, surtout quand il fallait enlever les tripes...

    Altos del condor, premiers jours

    Et à la main s'il-vous-plaît !

    Altos del condor, premiers jours


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  • Après environ 15h de car (ma foi plutôt confortable ici), et 1 petit heure de marche avec nos sacs énormes, en plus sous le soleil ; on arrive à Altos Del Condor. Accueillis par un « tiens des marcheurs !» de Walter, on est vite invité à nous asseoir et à prendre un verre d'eau fraiche, à l'ombre. Quelques minutes plus tard, on installe notre tente à environ 500 mètres de l'accueil, un peu dans les hauteurs, sous les arbres, en pleine nature.

    Nous ne sommes pas arrivés ici par hasard, nous avons eu l'info par un ami de l'oncle de Justine (merci Lulu!)(www.planeted.eu) qui est passé par ici il y a 6 ans environ. Ils venaient pour 3 h au départ et sont restés 4 semaines pour aider à l'entretien du lieu. Ce n'est pas pour ça que l'on en sait énormément sur le projet Altos Del Condor.

    On apprends rapidement que la famille s'est installée ici il y a une quinzaine d'année. Passionné par la nature, l'écologie, la vie au vert et les condors, ils ont du bichonner l'endroit pour y faire revenir et pour y maintenir, une faune et une flore qui avait quitté les lieux depuis longtemps. Pour preuve le concert de la nature que l'on entend en écrivant cet article. Le jour comme la nuit, c'est une multitude de sons qui nous berce, si bien qu'il est difficile de savoir combien d'espèces différentes on peut percevoir. Ici, on peut croiser chèvres, vaches, lièvres, chevaux, chiens, humains, fourmis (des petites, des grandes, des volantes...), de nombreuses espèces d'arbres, de plantes et de fleurs, puis, tous ces petits insectes et araignées aux couleurs et aux formes peu communes aux occidentaux que nous sommes, et enfin les oiseaux dont on ne connait pas encore les noms mais qui « passionnent » toute la famille. On n'a pas encore vu ni serpent ni puma, mais ils sont également présent ici.

    Malgré le cadre quasi paradisiaque, il ne nous semble pas toujours facile de nous intégrer ici. Notre mission n'est toujours pas claire, on ne sait pas réellement pourquoi nous sommes ici. Simplement pour camper et profiter ? Donner un coup de main ? Travailler sur des projets bien précis ?

    D'une part, la famille manque de temps pour pouvoir en prendre avec nous. En effet, ce sont les vacances, et il faut accueillir les visiteurs. On aimerait se poser avec eux, de manière à définir le but de notre passage ici. On apprends aussi que Walter, le père de famille, commence à être un peu fatigué, du coup on a l'impression qu'ils doivent gérer cette transition, et surtout, Walter qui prenait les décisions jusqu'ici laisse désormais, un peu couler. Et puis c'est un peu compliqué pour moi qui ne parle et ne comprends que très peu l'espagnol pour le moment.

    C'est sur, cette famille est atypique. Vivre ici au milieu de toute cette nature, au détriment d'un confort classique, vivre en décalage par rapport à cette course effrénée à la consommation (ici c'est 99% récup'). Il y a Thomas, 12 ans, qui passe des journées entières à la pêche, et qui connait parfaitement son environnement, David, 32 ans, le grand frère qui accompagne les marcheurs sur les sentiers à la rencontre du condor, et Julie, 16 ans, qui accueille les visiteurs et qui, pour rien au monde, ne voudrait un autre style de vie.

    Nous avons déjà enlevé quelques pierres et quelques plantes gênantes sur le sentier, nous avons commencé un mur de bouteille qui servira d'isolant pour un jardin d'hiver, nous entretenons le jardin, mais on attends avec impatience de pouvoir participer davantage, et partager encore plus avec eux. Plus le temps passe, mieux on se sent, et même si on ne sait pas vraiment pourquoi on est là, eh bien,on est, et c'est déjà pas mal, non ?

     


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