• La Serena

    La petite ville fort sympathique de La Serena est truffée d'églises

    La Serena

    Parsemée de ciel bleu et de bougainvilliers 

    La Serena

    De gens pressés et de façades colorées

    La Serena

    Le drapeau Chilien souvent nous voyons flotter

    La Serena

    Et dans un petite cour nous avons campé...

    La Serena

    Mais la vie n'est pas si rose, ici comme ailleurs il faut se battre, et sans doute plus ici qu'en France !

    La Serena

    "Beaucoup de cirque et peu de rires", les étudiants indigné(e)s Chilien(ne)s sont en lutte depuis 1 an,

    La Serena

    Et demandent une éducation gratuite pour tou(te)s.

    En effet ici, les écoles privées ont nettement meilleure cote que les écoles publiques. Encore un héritage de l'époque Pinochet. Aujourd'hui, le salaire minimum au Chili est de 2,2 millions de pesos annuel (3500€) et une année d'étude à l'université coûte environ la même chose. Autant vous dire qu'ici l'ascenseur social est pour beaucoup, bloqué au rez-de-chaussée...

    Retrouvez une vidéo de la manifestation en cliquant ici.


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  • Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...Sur les conseils de Rigoberto, ami de notre hôte nord américaine d'Illapel, nous décidons de passer quelques jours à la Isla Damas, « parc national extraordinaire pour sa faune et sa flore », nous dit-il. Située à une centaine de kilomètres de La Serena, les choses n'ont cependant pas été faciles pour s'y rendre. Ayant raté l'unique bus qui part à 8h30 du matin (notre réveil est quelque part à Santiago avec le sac qu'on nous a volé...), nous décidons d'y aller en stop, qui fonctionne assez bien en général.

     

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

     

    Malheureusement, ce jour-là ne devait pas être notre jour de chance car nous devons attendre 2 heures avant qu'un camion n'accepte de s'arrêter et de nous emmener jusqu'au croisement entre la route principale et la route de terre menant à l'île, à peu près à mi-chemin.

     

     

    Arrivés à ce point, nous recommençons le stop. Une voiture passe à peu près toutes les 15 minutes mais personne ne s'arrête. Après un bref calcul sur le nombre d'heures qu'il nous reste avant la nuit, nous commençons à penser qu'il va nous falloir une solution de repli au cas où aucune voiture ne viendrait à s'arrêter. Je pense à la baraque que nous voyons au loin et Aurèl pense à planter la tente au bord de la route... Rien à l'horizon jusqu'à 16h30, quand un homme d'une cinquantaine d'année en pick-up s'arrête. Il est accompagné de sa femme et nous dit qu'il peut nous accueillir chez lui après avoir été cherché son fils à l'école. Il nous explique qu'il y a déjà un autre français chez lui, qui « squatte » depuis 3 jours. Enfin une solution ! Nous évaluons rapidement les dangers potentiels d'aller dormir chez un inconnu mais le nombre de propositions pour ce soir est restreint alors on accepte.

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

     

    Lui s'appelle Marco, sa femme Carmen. Il semble avoir eu une histoire particulière mais nous n'en apprendrons que des petits bouts. Il dit pouvoir prédire l'avenir et a une culture générale impressionnante que seul Aurélien saura défier. Sa femme, quant à elle, me dit que c'est un homme bon mais qui a un caractère difficile, ce que je veux bien croire.

     

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

    Sa maison est située sur la route qui mène à l'île, dans une ancienne mine. A côté du bâtiment principal qui sert de cuisine et salon, quelques containers sont aménagés en chambre. De tous côtés traînent des anciennes machines, des bulldozers et des outils qui ne sont plus utilisés aujourd'hui. La famille et le français, Franck, nous emmènent voir le coucher du soleil dans les hauteurs. Le soir, nous goûtons un plat chilien à base de frites, œufs, chorizo. Très diététique bien sûr, mais de toute façon, ça fait longtemps que j'ai abandonné l'idée de faire régime au Chili ! Avant de partir nous coucher, Marco nous fait promettre de revenir après notre visite sur l'île.

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

     

    Le lendemain, personne dans la maison. Nous prenons un rapide petit déjeuner et nous nous mettons au bord de la route pour tenter d'atteindre enfin la Isla Damas. Le résultat ne se fait pas attendre, un jeune couple nous accueille dans sa toute petite voiture et nous emmène avec eux jusqu'à Punta Choros, le port d'où l'on prend le bateau pour l'île.

     

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

     

    Il est trop tard pour s'y rendre aujourd'hui alors nous trouvons un petit camping pour la nuit. 

    La famille qui le tient est très « hippie », pour preuve les petites plantes de Marijuana qui poussent dans les pots sur la terrasse. Il nous offre le repas de midi et nous profitons de l'après-midi pour aller faire un petit tour dans le coin.

     

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

     

     

    Un autre couple arrive le soir, elle est française, de Dijon et lui est chilien. Nous passons la soirée tous les 6 avec les deux chiliens qui nous avaient pris en stop.

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

      

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

    Le matin suivant, nous partons également tous ensemble pour prendre le bateau car plus l'on est et moins c'est cher. Nous nous retrouvons à 12 dans une petite barque à moteur au doux nom de "tio Victor". Je pense tout-à-coup au mal de mer que j'avais ressenti lors de notre remontée de Puerto Natales et encore c'était un grand bateau !!!

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

    Mais tout va bien, et je commence à profiter du paysage. Bientôt, nous arrivons dans une île où vit tranquillement toute une colonie de loups de mer et otaries ainsi que de grands pélicans qui profitent tranquillement du soleil.

     

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas... 

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

     

    En repartant vers la Isla Damas, nous croisons un dauphin qui se rend de l'autre côté vers l'océan. Ni une ni deux, le conducteur de la barque fait demi-tour et nous entamons une course avec trois ou quatre de ces animaux farceurs. 

     

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

     

    Chaque fois que nous pensons les avoir perdus, ils ressortent de l'eau d'un côté ou de l'autre de manière inattendue. La rencontre dure quelques minutes jusqu'à ce qu'ils soient hors de notre portée. Nous repartons en gardant des photos floues mais un souvenir très net.


    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas... 

    Le bateau nous laisse ensuite sur l'île pendant une heure. Plages de sable fin,eau transparente et turquoise, le paysage est magnifique.  

     

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas... 

    Le temps de se poser pour manger un peu au bord de la mer, et il est déjà temps de repartir. Le retour est très rapide.

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

     

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

     

     

    Nous remballons nos affaires rapidement et décidons de repartir avec les deux chiliens car les voitures se font rares et le stop est difficile. 

     

     

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...Ils nous laissent chez Marco, nous avions promis de revenir... au moins pour une nuit. A notre retour, seule Carmen et son fils sont à la maison. Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...Ils sont ravis et nous offrent le thé et du pain fait maison avec de la confiture. Nous passons notre dernière soirée avec cette famille particulière, Franck aussi qui est toujours là.

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

     

     

    Le lendemain nous repartons à trois dans l'espoir de trouver un bus. Le jour est mal choisi, nous sommes dimanche et veille d'un jour férié, aucune idée de l'heure à laquelle il pourrait passer...

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

    Après une demi-heure d'attente, nous démarrons le stop. A peine tendu le pouce, le camion d'Eduardo s'arrête. Il a une double paire de lunettes de soleil, il porte des gants de vélo et nous dit mener une vie saine, mange beaucoup de légumes et ne boit QUE de la bière (Eduardo, pas son camion...).

     

    Son énorme camion est rouge et jaune, et comme beaucoup, il est la deuxième maison de son conducteur, décoré de photos de son fils et de drapeau du ColoColo, l'une des équipes de foot les plus importantes du Chili.

    Sur la route (aventureuse) de la Isla Damas...

     

     

    Nous montons tous les trois et partons avec lui pour de nouvelles aventures.

    Mais ceci est une autre histoire...


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  • Pan de Azucar

    Aprés avoir rencontré Franck chez Marco et Carmen, nous décidons de voyager un peu ensemble

    Pan de Azucar

    Direction "Pan de Azucar", petite plage, petit port trés calme jusqu'à ce qu'une famille de Chiliens arrivent

    Pan de Azucar, rires et rencontres...

    Pour notre plus grand plaisir, car ils nous invitent

    Pan de Azucar, rires et rencontres...

    toute la soirée

    Pan de Azucar, rires et rencontres...

    à manger, boire et partager

    Pan de Azucar, rires et rencontres...

    Et même à se réchauffer...

    Pan de Azucar, rires et rencontres...

    Le lendemain, les pélicans nous réveillent

    Pan de Azucar, rires et rencontres...

    et nous ramènent un joli cadeau

    Pan de Azucar, rires et rencontres...

    que l'on va faire cuire au barbecue

    Pan de Azucar, rires et rencontres...

    et déguster

    Pan de Azucar, rires et rencontres...

    à l'ombre, sur la plage, au bord de l'eau...

    Pan de Azucar, rires et rencontres...

    Mais il est l'heure de partir,

    Pan de Azucar, rires et rencontres...

    de faire des kilomètres et des kilomètres,

    Pan de Azucar, rires et rencontres...

    de voir la lune pour se rappeler que nous sommes sur terre...

    Pan de Azucar, rires et rencontres...

    Se reposer en attendant le bus qui nous emmenera à San Pedro de Atacama... Bonne nuit l'ami ;-)


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