•  Rurrenabaque: la ville

    Dix jours passés dans la première ville de la jungle amazonienne

    nous ont permis de redécouvrir le bien que peut nous faire la chaleur

    Rurrenabaque: la ville

    le jour comme la nuit (adieu les duvets, seul un petit drap suffit!).

    Rurrenabaque: la ville

    Le temps là-bas semble passer au ralenti,

    Rurrenabaque: la ville

    les gens papotent sous un parasol,

    Rurrenabaque: la ville

    prennent le mototaxi 

    Rurrenabaque: la ville

    ou tout autre moyen de transport,

    ou paressent tout simplement lors d'une sieste qui peut durer plusieurs heures...

    Rurrenabaque: la ville

    Là-bas, rien ne presse

    Rurrenabaque: la ville

    les morceaux de viande peuvent rester longtemps pendus au soleil,

    Rurrenabaque: la ville

    et ce n'est pas tellement grave (n'est-ce pas les médecins?)

    Rurrenabaque: la ville

    Parfois, un bateau peut vous emmener de l'autre côté du Béni

    Rurrenabaque: la ville

    à San Buenaventura

    Rurrenabaque: la ville

    où la vie est tout aussi paisible.

    Rurrenabaque: la ville

    C'est peut-être pour tout ça

    Rurrenabaque: la ville

    que l'on a eu tellement de mal à partir!


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  • Laissez-nous vous raconter... les transports en Bolivie 2

    Après une dizaine de jours passés dans la ville sympathique de Rurrenabaque, nous décidons de repartir par la terrible route vers La Paz. Nous voulions partir le jeudi mais une vague de flemmatite aigüe nous emporte et nous décidons de nous prendre une petite journée de plus dans la jungle. Nous achetons néanmoins nos billets de bus pour le lendemain pour être sûrs de partir cette fois...

    Manque de bol : le jeudi après-midi, la propriétaire de notre hôtel nous annonce que le bus venu de La Paz s'est renversé et est tombé dans le précipice, entrainant avec lui une cinquantaine de personnes dont au moins deux touristes. La fille de la propriétaire était également dans le bus mais a réussi à sauter au vol et ne s'en sort « qu'avec » une égratignure et peut-être un nez cassé. Quant à nous, nous sommes quelques peu atterrés par cette nouvelle. Deux autres français arrivés à l'hôtel le matin même le sont également : ils avaient envisagés l'idée de prendre ce bus avant de finalement changer d'avis et venir en avion... A quoi tient la vie parfois...

    Le lendemain, nous partons au terminal. Aurèl est inquiet et nous préférons revendre nos billets pour opter pour la solution taxi. Plus cher et avec trois changements mais plus sûr paraît-il... Le premier trajet nous amènera jusqu'à Yucumo, à deux bonnes heures de route de Rurrenabaque. Néanmoins, le conducteur ne partira pas avant d'avoir rempli son nombre de passagers maximum, soit 6 personnes. Nous devons donc attendre trois heures que quatre autres personnes n'aient l'idée de voyager jusqu'à ce petit village. En plus et malheureusement pour moi, je commence à me sentir vraiment mal, sûrement un repas qui est mal passé (encore un !). Pour couronner le tout, les bosses de la « route » (peut-on vraiment parler d'une route? Aurélien dit « liaison ») se sentent beaucoup plus en voiture qu'en bus et j'ai un peu le mal des transports. Je passe donc le voyage les yeux fermés à respirer à fond pour éviter un accident ! Arrivés à Yucumo, nous devons une fois de plus attendre que le taxi suivant ne se remplisse avant qu'il ne nous emmène à Caravani. Cette fois, nous n'attendrons qu'une heure et demie (soit presque rien au rythme bolivien). Yucumo est un village sale et sans intérêt : de la viande ayant passé on ne sait combien de temps à l'air libre trône sur des minis barbecues, des chiens léchant les énormes marmites de riz destinés à être vendues... Nous nous refusons donc à manger là !

    Nous finissons par repartir. Il est 17h et nous ne sommes même pas à la moitié du chemin. Après cinq heures d'une route identique à la précédente et un mal de ventre qui ne fait qu'empirer, nous arrivons finalement à Caravani. Là-bas, nous trouvons tout de suite un troisième taxi qui n'attendait plus que nous pour partir. Le route s'améliore mais nous montons en altitude (Rurrenabaque était au niveau de la mer et La Paz est à 3600 mètres). Le froid commence à se faire drôlement sentir et Aurèl a oublié de prévoir quelques vêtements supplémentaires. Nous nous partageons donc mon polaire et mon collant !
    Arrivés à La Paz, les autres passagers se volatilisent comme par magie. Nous sommes à Villa Fatima, loin du centre de La Paz, il est 3h du matin et nous commençons un peu à fatiguer de la galère. Un groupe de policiers passe et nous leur demandons comment nous pouvons rejoindre le centre le plus facilement et le plus rapidement possible. Ils nous désignent un taxi, qui n'est pas un radio-taxi, ceux-là qu'on nous avait justement dit d'éviter car certains en profitent pour arnaquer les touristes. Voyant notre hésitation à monter dedans, les policiers nous rassurent en prenant le nom, le numéro de plaque et le téléphone du conducteur. « Le moindre problème, nous serons au courant », nous disent-ils. Braves policiers ! Alors on accepte et on ferme les yeux jusqu'à arriver à notre hôtel de La Paz, celui qui est presque devenu la maison, vu le nombre de jours qu'on y a passé. Nous sommes bien contents d'être arrivés, enfin !!!

    Laissez-nous vous raconter... les transports en Bolivie 2

    Résultat de l'accident de la veille de notre départ: une voiture privée et un bus tombés dans le précipice, qu'un énorme camion vient récupérer le lendemain pendant la nuit. Personne ne semble choqué, c'est "habituel" et c'est cela qui nous choque le plus!

    Pour plus d'informations:


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    Festival Intercultural Del Amor

    Pour mon anniversaire, on s'offre un petit festival reggae en Bolivie. Le cadeau est presque empoisonné. La Bolivie, ça reste la Bolivie !!!

    Nous arrivons vers 15h au lieu de rendez-vous à La Paz pour prendre le bus qui doit nous mener sur le lieu du festival. On attendra une bonne demi-heure avant de partir, et il nous faudra une petite heure pour arriver à l'endroit du festoche. Il est donc environ 16h30 et nous entendons au loin les balances. Le temps passe et rien ne se passe. Pourtant, les concerts devaient commencer vers 16h. 18H30, le soleil se couche, les balances ne sont toujours pas finies. Pour nous consoler, une poignée de festivaliers improvise de la danse africaine, style sabar sénégalais.

    Vers 21h, le lumières de la scène se coupent, plus d'essence pour alimenter le groupe électrogène qui fait tourner la sono.

    Heureusement après une petite heure, la lumière se rallume et le concert d'El Parche (le pansement) peut enfin débuter. Un Hip-Hop au flot un peu chaotique, mais avec des paroles bien conscientes, voilà ce que nous propose ce groupe de Rap Bolivien.

    Vient ensuite Matamba, qui grâce à sa voix sublime, nous distille du bon reggae.

    Il est 2h du matin lorsque qu'Alika et la Nueva Alianza entament leur concert. Ca envoie, ça fait du bien d'entendre les basses de son reggae percuter mes tympans. En fin de concert, Alika nous balance son Reggae-Cumbia (voir vidéo). La cumbia est LA musique d'Amérique Latine, en tout cas, celle qui est la plus généralisée et la plus populaire.

    Tout se complique pour le retour vers La Paz à la fin du concert. Un seul bus est prévu pour l'ensemble des festivaliers. Il nous passe sous le nez, alors on se regroupe à 5 et on appelle un taxi. Ca nous coûtera un peu plus cher, mais on sera sûrs de rentrer.

    Il est 6h passé, nous avons un bus pour Copacabana à 8h, et c'est pour ça que l'organisation de ce festival nous a un peu saoulés... Le reggae, jamais !!!


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