• On voulait voir le refuge Frey

    Hop ! grimpons dans le bus, qui passe juste devant le camping et nous emmène en ville

    On voulait voir le refuge Frey

    Admirons la décoration des "colectivos"

    On voulait voir le refuge Frey

    Ca y est, nous sommes au pied du sentier, prêt pour 700 m de dénivelé ?

    On voulait voir le refuge Frey

    Le soleil est là, mais il ne fait pas trop chaud. Parfait pour marcher !

    On voulait voir le refuge Frey

    Dernière ligne droite pour arriver, on va pouvoir souffler !

    On voulait voir le refuge Frey

    Un peu d'eau pour se désaltérer (oui on peut encore boire l'eau des rivières)

    On voulait voir le refuge Frey

    Il n'y aurait pas quelqu'un sur le rocher ?

    On voulait voir le refuge Frey

    Ah non, c'est une fleur...

    On voulait voir le refuge Frey

    Bah si, y'a du monde qui monte sur la tête. C'est une tête style Picasso ?

    On voulait voir le refuge Frey

    Je confirme, on a bien gagné 700 m, mais le sentier était plutôt régulier, pas trop fatigué ?

    On voulait voir le refuge Frey

    Le lac donne envie de se baigner, mais il est bien trop frais...

    On voulait voir le refuge Frey

    Un dernier coup d'oeil avant de redescendre...

    On voulait voir le refuge Frey

    Un petit refuge sur la descente, construit par un prêtre Slovène

    On voulait voir le refuge Frey

    La cloche sonne, la récré est finie... La rando aussi...


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  • L'histoire du colis français

    San Martin de los Andes, Février 2012

    Un jour du mois de Février, deux français, fatigués de porter des sacs beaucoup trop lourd, décidèrent de se libérer de quelques grammes en renvoyant un paquet en direction de leur pays natal. Après quelques mures réflexions, l'un d'eux s'exclama, fort à propos :

    « Oui mais...Pour envoyer ce paquet, il nous faut trouver une boîte. »

    Bien que relativement fatigués et armés de tout leur équipement, ils se mirent donc en quête d'une boîte de bonne taille. Le supermarché du village se révéla être un coin fructueux : une jolie boîte en carton contenant anciennement des bouteilles de vin les attendait là. Ils se dirigèrent alors vers le bureau de Poste le plus proche. Le guichetier, bien que très aimable et poli leur dit :

    « Oui mais...Pour poster un colis, il vous faut d'abord le faire vérifier par la douane. »

    Bien que plus fatigués encore et armés de sacs encore un peu plus lourds (en raison de la boîte), les deux français partirent en direction de la Douane, heureusement située non loin du bureau de Poste. Le douanier, après une vérification de l'ensemble des affaires (un livre, des pièces, une robe, un soutien gorge et d'autres choses) tomba malheureusement sur une petite feuille coincée dans la boîte, que les deux français avaient omis de retirer. Après l'avoir regardé, touché, reniflé de tous les côtés, il se rendit compte que la petite feuille ne présentait pas de danger pour la sécurité du pays et dit :

    « Oui mais...Pour pouvoir envoyer ce colis, il vous faut l'enrouler de papier craft ».

    Bien que très très fatigués et avec des sacs qu'ils n'arrivaient presque plus à porter, les français repartirent en quête de ce fameux papier, suivant les indications précieuses du douanier. Arrivés au magasin, le vendeur ayant fort heureusement le fameux papier en stock, leur dit :

    « Oui mais...Vous me devez 2 pesos pour ce papier »

    Bien qu'épuisés et avec des sacs qu'ils ne pouvaient cette fois plus porter, les deux français... se rendirent compte que cette fois la chance leur souriait, en sortant un billet de deux pesos du fond de l'une de leur poche.

    C'est alors

    Qu'ils mirent les affaires dans la boîte en carton

    Qu'ils emballèrent la boîte avec le papier craft

    Que le douanier leur remit tous les papiers nécessaires

    Qu'ils retournèrent à la Poste

    Que le gentil monsieur au guichet leur prit le paquet soigneusement vérifié pour l'envoyer en direction de la France.

    Repartant léger et presque en pleine forme, les deux français se dirent que, quand même, le plus pratique la prochaine fois serait de laisser ces mêmes affaires en France...


    Quand la police s'en mêle

    Histoire racontée par une suisse francophone au camping de Bariloche, Février 2012

    Les argentins manquant réellement d'anticipation quand ils conduisent, les accidents arrivent donc facilement lorsqu'ils ne sont pas évités à la dernière minute...

    Ce jour-là, un drame est arrivé : un homme en voiture renversa un cycliste au croisement de la route de notre camping. Comme dans le même cas en France, la Police fut appelée à venir aussi vite que possible sur le lieu du drame. Comme un malheur n'arrive jamais seul, il se trouve que l'unique policier présent ce jour-là n'avait pas son quad (la police ici se déplace en quad) et fut donc contraint de demander de l'aide à la propriétaire du camping, que nous appellerons Ana (une femme extraordinaire soi dit en passant). Celle-ci accepta d'emmener le policier.

    Arrivés sur les lieux, il est apparu que la voiture responsable de l'accident n'avait pas d'assurance. Le cycliste ayant eu apparemment plus de peur que de mal, le policier ne vit pas de nécessité à saisir le véhicule malgré les conseils avisés de notre propriétaire du camping (saisie de la voiture pas du vélo hein! Pour ceux qui ne suivraient qu'à moitié...). La chauffard repartit donc d'un côté et le cycliste de l'autre, l'histoire semblait être conclue.

    Le soir même, Ana reçut un coup de téléphone. Il s'agissait du même officier de police, annonçant que le cycliste avait en réalité reçu un choc important à la tête et était à l'hôpital pour des examens. Dans une bien mauvaise posture de n'avoir pas su saisir la voiture au moment opportun, l'agent annonça qu'il allait parcourir la ville en quad à la recherche de la voiture incriminée...

    N'ayant pas eu le fin mot de l'histoire, je préfère m'arrêter là. Mais cela illustre quelque peu les divers services argentins...

    D'autres anecdotes seront à suivre...

     


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  • Ruta 40

    Comme souvent, tout commence au terminal de Bus.

    Cette fois-ci nous sommes à celui d'Esquel à quelques heures au sud d'El Bolson. Jusqu'ici, lorsque l'on Blason de Bariloches'était renseignés, on nous avait dit qu'un bus reliait quotidiennement Bariloche à El Calafate, en passant par la Ruta 40 (voir la carte).

    En allant prendre les billets, on rencontre un couple de Français, qui nous dit qu'effectivement, un bus passe par la 40, mais seulement 2 fois par semaine. Il est 16h, et le bureau où nous devons nous informer n'ouvre qu'à 19h30. Personne dans le terminal ne sait nous dire quand le car fera son départ...

    blason d'El ChalténOn profite du temps pour discuter avec Pauline et Mourad, que nous remercions ici pour nous avoir donné pas mal de bons tuyaux. Ils reviennent du Sud, et nous conseillent de passer par El Chalten (accès au parc gratuit et superbes randonnées) plutôt que d'aller directement à El Calafate. Ils nous disent que les produits sont chers dans le sud, alors on n'en profitera pour faire des courses. Entre temps, le bureau ouvre enfin. Jour de chance, le car part aujourd'hui à 22h30, on prends donc nos 2 places (1086 pesos, environ 190€), direction El Chalten.

    Ruta 40

    Voilà le bus, paré d'une grille à l'avant, on imagine que ça sera pour éviter des bêtes, ou des pierres. Et c'est parti pour 24 heures de voyage.

    Ruta 40

    On discute avec Bruno, baroudeur invétéré et on retrouve Cyril et Chloé, que nous avions croisé à Bariloche. Ils nous proposent gentiment des boules quies pour se mettre dans le nez, car nos places, dans le fond du bus, à proximité des toilettes, ne sont pas très enviables...

    Entre euphorie et inquiétude, on se demande ce qui nous attend sur cette mythique route 40.

    Ruta 40

    Le trajet se déroule bien mais on découvre qu'on n'aura pas à manger (Aurélien ne tenant plus, finit par le demander au chauffeur au bout d'une demi heure de trajet). Heureusement qu'on avait fait le plein ! Au menu : sandwich saucisson et fromage et on s'installe pour la nuit.

    Ruta 40

    Justine se réveille en pleine nuit, nous nous sommes arrêtés pour prendre de l'essence au milieu de... rien! Seule une vieille voiture et deux trois chatons se battant pour des restes de nourriture sont présents. Image inédite du voyage qui restera gravée dans les mémoires...

    signalétique de la Ruta 40


    Après cela, ça se complique.

     

    Ruta 40

    Nous prenons une déviation, et la route, macadamisée jusque là, devient terre et cailloux. Le bus se met à tanguer et vibrer de partout. Pas évident pour se rendormir...

    Ruta 40

    Vers 6h du matin, nous nous réveillons avec les premières lueurs du soleil. Des couleurs rouges, jaunes, oranges se partagent le ciel, c'est magnifique. Après un tout petit déjeuner offert gracieusement par la compagnie de bus, nous commençons à regarder autour de nous.

    Ruta 40

    Rapidement, on se rend compte qu'il n'y a rien ou pas grand chose : des kilomètres et des kilomètres de route sans croiser une seule maison, c'est assez impressionnant.

    Ruta 40

    Ruta 40

    Des plaines gigantesques, des lignes droites qui doivent faire une centaine de kilomètres, avec en ligne de mire les cimes immenses et enneigées des Andes. Parfois, on fait une rencontre improbable avec un camion ou un camp servant de logis pour les hommes travaillant sur cette route gigantesque, qui peu à peu sera recouverte de macadam de bout en bout.

    Ruta 40

    Ruta 40

    Au delà des hommes, c'est surtout des chevaux, des vaches, des petits oiseaux, des grands ressemblant à des émeus, des sortes de lamas, etc... que nous croisons tout au long de la route.

    Ruta 40Dernière ligne droite avant El Chaltén, dernier moment de pilotage en zig-zag dans la boue, dernier coup d'accélérateur le long du Lago Viedma d'où nous apercevons le Fitz Roy (3405m) éclairé par les derniers rayons de soleil.


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